Hugo qui analyse la rivière |
Nous nous mirent donc en chasse après quelques lancers d'échauffement dans la fosse près de l'entrée. Le temps plus que clément des derniers jours crée un contraste frappant avec les mercures qui avoisinaient les 10 degrés ces semaines précédentes. C'est comme si la saison avait prit son envol, sans avertissement. Les feuilles sont maintenant au 7/8ème de leur taille estivale et les eaux sont basses comme en cette même saison.
J'étais très heureux de faire découvrir cette petite rivière cachée à mes deux amis. La beauté du lieu les a marqué je crois. Je fus marqué aussi. Même après l'avoir visitée à plus d'une dizaine de reprises l'année dernière, m'être arrêté dans chacune ses fosses et humer tout ce qu'il y avait de fragrance de sous-bois que cet endroit peut émettre, je fus tout aussi subjugué que la première fois.
Le coucher de soleil sur le boisé |
Une petite averse aussi soudaine que forte nous donna espoir de voir la truite enfin mordre. La pluie est le refuge de chasse favoris de la truite; elle brouille l'eau de surface, rendant le poisson invisible aux prédateurs ailés et elle étourdit papillons, éphémères et autres insecte/poisson au menu de la truite et qui deviennent alors des proies faciles, un petit souper aux frais de la princesse.
Joie et déception se mêlèrent; nous ne prîmes pas de truites, mais nous eûmes droit, Maxime et moi, à quelques tentatives de gobage sur nos mouches, ce qui donne une décharge d'adrénaline qui vous remontre le long de la colonne et redescend dans vos bras, après un passage électrisant au niveau de l'encéphale.
Nous continuâmes un peu vers l'amont et nous fument bluffés par la magnificence du site, regorgeant de Chaga, de Clintonie boréale et de Vérâtre vert en pleine expansion.
Maxime au paradis, ou presque |
Aucun commentaire:
Publier un commentaire